Animaux, poussettes et vélos : autorisés dans les transports en commun ?

Vous avez souvent aperçu de voyageurs avec de gros ou de petits chiens, des poussettes et des vélos dans les transports en commun. En général, cela ne vous dérange pas. Mais parfois, quand vous entrez dans un bus ou un tramway bondé, et qu’une maman vous écrase allègrement les pieds avec sa poussette, qu’un cycliste vous brise les côtes avec le guidon de son vélo, ou qu’un chien essaye de vous chiper votre sandwich, vous voyez rouge. Que dit la législation sur les animaux, les poussettes et les vélos dans les transports en commun ? Est-ce autorisé ? Sous quelles conditions ? Nous avons mené l’enquête pour vous !

Les animaux dans les transports en commun

Vous l’avez constaté, les animaux sont autorisés dans les transports en commun. Gros chiens, petits chiens, que dit la loi ?

Vous avez sans doute déjà été importuné par un chien de petite taille, brailleur, qui fait sa loi dans le bus. Vous ne savez pas ce qui vous énerve le plus : ses aboiements, sa façon de slalomer entre vos jambes ou sa maîtresse qui le regarde, le sourire aux lèvres, sans lever le petit doigt (Allons Biscotte, tiens toi tranquille mon chéri ! ). Bien sûr, vous adorez les chiens, et n’avez aucune objection au fait qu’ils soient admis dans les transports en commun, pourvu qu’ils ne vous importunent pas. Figurez-vous que cette situation désagréable que vous avez vécue n’est pas autorisée : les petits chiens, de moins de 6 kilos, doivent en principe être transportés dans une caisse de transport, un sac ou un panier.

Les gros chiens, quant à eux, sont autorisés, mais doivent obligatoirement porter une muselière et être tenus en laisse, aussi gentils qu’ils soient (chiens catégorisés ou non, la règle est la même pour tous).

Les seuls chiens autorisés sans conditions dans les transports en commun sont les chiens d’assistance pour personne handicapée, ou les chiens guides pour aveugles. Pour prouver qu’il s’agit d’un chien d’assistance, les maîtres devront simplement montrer leur carte d’invalidité.

Dans le tramway ou dans le métro, la loi est toute autre : les seuls chiens d’assistance ou les petits chiens, sagement installés dans leur sac de transport, sont autorisés.

Dans le RER ou le TGV, les gros chiens sont autorisés. Ils devront cependant payer leur billet, comme leurs maîtres, pour effectuer le trajet, même s’il s’agit de chiens d’assistance. Petits chiens, chats, ou encore furets doivent être contenus dans une cage de transport ; ils devront également payer leur billet (7 € s’il pèse moins de 6 kilos et 50 % du prix plein tarif d’un billet 2 nde classe s’il pèse plus de 6 kg.).

Vous l’avez compris, le petit Yorkshire qui vous importune chaque jour dans le bus est dans l’illégalité la plus totale… Libre à vous de demander à la police de procéder à son arrestation immédiate ou de laisser couler…

Si vous souhaitez effectuer un long trajet en autocar, renseignez-vous bien : la majorité des compagnies ne tolèrent pas les animaux à bord de votre véhicule.

Les poussettes dans les transports

Les poussettes dans les transports en commun ne sont un plaisir pour personne. Ni pour les parents, qui doivent tant bien que mal trouver de la place pour caser cet engin, ni pour les usagers qui doivent se pousser, quitte à s’entasser pour laisser une place au chérubin et à son attirail. Vous l’avez sûrement remarqué, le bus n’est pas du tout adapté à la circulation des poussettes. Impossible de monter par l’avant, c’est trop étroit. Les poussettes dans les transports en commun. Voyager avec une poussette dans le bus n’est pas pratique. C’est toutefois autorisé, sous une seule condition : cette dernière doit être équipée d’un système de blocage des roues. Il est également conseillé de posséder une poussette pliante, et de porter son enfant dans les bras pendant les horaires de forte affluence… Plus facile à dire qu’à faire, mais c’est ce que dit la loi.

Les vélos : autorisés dans les transports en commun ?

La réponse est oui ! Oui, mais à certaines conditions. Dans le bus, les vélos sont interdits la plupart du temps, pour des raisons évidentes de place.

Dans le métro, c’est interdit également, à une exception : à Paris, vous pourrez emprunter la ligne numéro 1, uniquement les dimanches et jours fériés, jusqu’à 16 h 30. Si vous vivez à Lyon, vous pourrez monter dans le métro à vélo, uniquement de la ligne C, reliant l’hôtel de ville à la colline de la Croix Rousse.

Finissons par le tramway. Si vous l’empruntez souvent, vous avez pû constater que les cyclistes ont la possibilité de prendre le tram avec leurs vélos. Logiquement, ce n’est autorisé qu’en dehors des pics d’affluence, en heures creuses.

En ce qui concerne les vélos pliants, pas de souci pour emprunter les transports en commun. Prenant peu de place, ils sont autorisés dans la majorité d’entre eux. Si vous êtes cycliste, le plus sage pour vous reste de ne pas trop miser sur les transports en commun et de vous tenir prêt à effectuer tout votre parcours à vélo.

Vélos, poussettes et animaux dans les transports en commun : du bon sens

Vous l’avez compris, emprunter les transports en commun avec son animal de compagnie, son vélo ou une poussette est autorisé, sous certaines conditions. Il est facile de s’y perdre : celles-ci dépendent en grande partie du moyen de transport emprunté, mais aussi de la ville où vous vous trouvez. Pour ne pas vous tromper, faites preuve de bon sens : on ne laisse pas son caniche vagabonder librement dans les transports et importuner tout le monde ; on évite de monter dans le bus ou le tramway avec son vélo de ville aux heures de pointe, en se frayant un passage de force dans la foule ; mamans, ce n’est pas pratique pour vous, mais respectez les autres usagers en privilégiant une poussette pliante ou en vous déplaçant en heure creuses. Les grands gagnants du jour sont les piétons, sans enfants, sans animaux : vous pouvez emprunter librement les transports, quand et comme vous le souhaitez.

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