Comment les transports en commun sont-ils désinfectés ?

En cette période de pandémie mondiale avec le COVID-19, Groupito s’intéresse à nos transports en commun (métros, train, bus…) et leur nettoyage. En effet, on sait que le virus se propage par des gouttelettes de salive mais aussi par des objets ou surfaces infectés. On pense alors aux barres de métro ainsi qu’aux rames confinées et mal ventilées. Que faire pour protéger les usagers et limiter les risques de contagion ?

Estimé à environ 3 heures de nettoyage par rame, la RATP a déployé près de 1000 agents de nettoyage afin d’assainir ses métros et bus. Le nettoyage des transports en commun est fortement accentué sur les points de contact directs avec les usagers comme par exemple les barres de maintien, les mains courantes des escaliers, les poignées de porte ou encore les plans de ligne. Hors période du coronavirus, c’est seulement la cabine du conducteur qui est désinfecté chaque jour.

La SNCF elle a déclaré que si un cas présent dans le train été identifié, alors la rame devra être désinfectée entièrement, dont notamment tous les points de contacts comme les barres, les poignets, ou encore les boutons.

Du côté de Hong-Kong c’est avec la technologie qu’ils répondent au défi de la pandémie. La ville a déployé des robots de nettoyage qui s’occupent d’assainir les transports en commun. Ces robots diffusent du gel hydroalcoolique en vapeur afin d’éliminer les bactéries, les virus ou les éventuels champignons. Les autorités de Hong-Kong assurent un nettoyage entre deux services soit toutes les 4 heures. Ils interviennent en renfort des services de nettoyage humains déjà en place. 

A Shanghai, en Chine, les bus sont désormais désinfectés grâce aux UV. Un tunnel de lavage pour bus a ainsi été équipé de 120 tubes UV. Les UV sont très utilisés dans les hôpitaux, pour désinfecter les chambres des patients, cela permet de tuer les pathogènes résistants aux anti-microbiens, la tuberculose et autres agents pathogènes.

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