La saga Taxi, pourquoi un tel succès ?

C’est l’histoire d’une saga, devenue culte en France. Ici, le héros principal des films est un taxi marseillais, une Peugeot 408 customisée des jantes de roues jusqu’à l’aileron. Cette série de films a débuté en 1998, sous la production du très célèbre réalisateur et producteur Luc Besson. Une véritable histoire d’amour commence entre les Français et la saga. Ils se fascinent de l’épopée de ce taxi de la cité phocéenne, au point de réunir 4 français sur 5 à chaque fois qu’un épisode passe à la télévision. Voyons comment l’histoire de ce véhicule célèbre sur nos écrans a pu réunir plus de 28 millions de spectateurs en salle.

Taxi 1 : le début de la saga

Ce premier volet de la célèbre saga Taxi raconte l’histoire de Daniel, joué par l’acteur Samy Nacéri. Ce chauffeur de taxi pas comme les autres, a modifié son taxi pour en faire une véritable voiture de course. De cette façon, il peut satisfaire les clients les plus pressés, qui ressortent quelque peu décoiffés par la conduite sportive de Daniel.  En réalité, les courses de taxi se transforment en rallye dans les rues de Marseille. C’est d’ailleurs le rêve du personnage principal : être pilote de course. C’est dans ce sens qu’il fait la plupart du temps, monter son taxi jusqu’à 200 kilomètres-heure et qu’il passe toujours entre les mailles du filet de la police. Ces derniers ne sont pas véhiculés pour arrêter un engin qui roule à une telle vitesse. Mais, un beau jour, Daniel fait la rencontre d’Émilien, joué par l’acteur Frédéric Diefenthal. Cet inspecteur de police monte dans son taxi sans savoir ce qui va se passer. Daniel se fait mettre alors la main dessus. 

Contre toute attente, Émilien lui propose un marché. Travailler pour la police s’il veut récupérer son permis en les aidant à coincer une équipe de braqueurs de banque allemands, qui roulent dans des Mercedes suréquipées.C’est de là que part le premier volet de la saga Taxi. Il s’en suit une comédie d’action française devenue culte. Le scénario a été écrit par Luc Besson. Ce duo improbable d’un inspecteur de police et d’un chauffeur de taxi marseillais, qui méprise les règles et l’ordre, donne un cocktail hilarant.

Le film a connu un immense succès surprise dès sa sortie en salle en 1998. Il a fait plus de 6,5 millions d’entrées.  

Taxi 2 : la consécration

Le second volet de la saga Taxi sort en 2000. Dans ce deuxième opus, le célèbre chauffeur de taxi, Daniel reprend du service auprès d’Émilien. Cette fois-ci, c’est une bande de Yakusas qui a kidnappé un ministre japonais lors d’un voyage d’affaires en France qu’il faut arrêter. C’est avec plaisir que l’on peut observer le célèbre duo, Daniel et Émilien reprendre leurs habitudes. La saga taxi est née et ne va pas s’arrêter là. Ce deuxième chapitre est jugé beaucoup plus drôle que le précédent. Comme avec le premier film, l’action et l’humour sont ici habilement mêlés. Les scènes d’action sont plus spectaculaires que dans le premier film. On remarque le personnage du commissaire Gilbert joué par Bernard Farcy. Toujours aussi comique, il donne un certain nombre de répliques devenues cultes par la suite.

Ce deuxième film ne se passe plus à Marseille, mais à Paris. Sa sortie en salle a connu un énorme succès, avec plus de 10 millions d’entrées. Les cinéphiles vous diront même que c’est le meilleur film de la saga Taxi.

Taxi 3 : le film de trop ?

Ce troisième volet de la désormais cultissime saga Taxi sort en salle trois ans après Taxi 2. Ici, nous retrouvons les deux protagonistes principaux, Daniel et Émilien, qui vont cette fois-ci tenter d’arrêter une bande de braqueurs de banques qui se déguise en père noël. Comme toujours, le trio, oui car il ne faut pas oublier le taxi, va vivre des rebondissements tout au long du film.

Les critiques s’accordent à dire que ce troisième opus est décevant en comparaison aux deux premiers films. L’intrigue rappelle celle déjà traitée dans le premier film de la saga Taxi. Le décor va un peu changer des ambiances très ville des précédents films, où les personnages arrivent jusque sur les pistes de ski de Tigne. Les seconds rôles sont toujours impactant, notamment avec le commissaire Gilbert, mais aussi la petite amie de Daniel, jouée par Marion Cotillard.

Ce troisième volet perd un peu son souffle, même s’il reste toujours un moment agréable.

Taxi 4 : le film de trop

Le quatrième volet de la saga Taxi, sorti en 2007 a été un véritable flop. Daniel et Émilien tentent ici de retrouver un braqueur de banque belge qui s’est échappé du commissariat où travaille Emilien. Les critiques ont été très austères sur ce quatrième film de la saga Taxi. Le
scénario est jugé peu convaincant, donnant l’impression de tourner en rond, sans véritables apports, en comparaison aux films précédents. De plus, le taxi, normalement au cœur du film dans la saga Taxi, n’est même plus vraiment présent ici. La critique principale de la part des fans, c’est que la légendaire Peugeot 406 a été remplacée pour tourner ce quatrième volet. Le design de la nouvelle voiture n’a pas plu à tout le monde. 

Taxi 5 : le renouveau

Virage à 360° pour le dernier opus de la saga Taxi. Après le dernier taxi sorti en 2007, l’ensemble du scénario et le casting ont été revus. La relève arrive dans le 

cinquième film. Sorti en avril 2018, « Les Kairas » est différent en tout point de l’esprit de la saga. Dans la trilogie originelle, le taxi est au centre des films, c’est l’objet principal. Le chauffeur de taxi, Daniel et le taxi ne sont qu’une et même personne. Ici, changement de décor. Les nouveaux acteurs principaux, Gastambide et Malik Bentalha remplacent Frédéric Diefenthal et Samy Naceri. Ils affrontent un gang de braqueurs italiens mené par Salvatore Esposito de la série Gomorra. 

Ce cinquième film est toujours coécrit par Luc Besson. On a un peu l’impression que ce dernier film est très largement inspiré par les quatre précédents volets. Jusqu’à reprendre les répliques cultes, qui ont fait le succès de la saga Taxi.

Crédit photo visuel : Le Blog Auto

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