Visite de la cité médiévale fleurie d'Yvoire en bus

Yvoire, village fleuri médiéval

Cité médiévale fortifiée du 14e siècle, Yvoire est une ville du département de la Haute-Savoie localisée sur les bords du lac Léman entre Evian et Genève. Surnommée « la perle du lac », une visite en Haute-Savoie ne se fait pas sans un passage à Yvoire en bus. Sa situation stratégique de sentinelle du Leman en fit une place militaire de choix pendant la guerre delphino-savoyarde à la suite de laquelle elle obtint la franchise. Malgré les guerres du Moyen-Age qui ont fait des ravages, des vestiges tels que des maisons, des remparts, des portes et des fosses subsistent toujours de cette époque. Cet héritage combiné aux fleurs qui sont présentes en abondance dans la ville a valu à Yvoire plusieurs distinctions, dont celle de figurer parmi les « plus beaux villages de France », le « prix national de fleurissement », et le « Trophée international des Paysagistes et Horticulteurs »...

À travers l'histoire et les fleurs d'Yvoire en bus

La découverte du jardin des 5 sens fait partie des incontournables dans la visite d'Yvoire en bus. Situé en plein coeur d'Yvoire, ce jardin établi sur 2 500 m², classé « jardin remarquable » par le Ministère de la Culture invite à la découverte d'une multitude de plantes en toute poésie et pour le plaisir de tous les sens. Les yeux seront ravis par les couleurs et les compositions florales hors du commun du jardin, sans compter les parfums enivrants qui en émanent. Nos mains seront irrésistiblement attirées vers les doux feuillages bercés par le chant des oiseaux et l'écoulement tranquille de l'eau. Tout cela dans un environnement qui vous rappellera sans doute quelques sensations oubliées de votre enfance.

Après ce petit retour en enfance au cœur du jardin, la visite d'Yvoire en bus continue avec la découverte de l'Église dédiée à Saint Pancrace. Édifice conteur d'histoire, il a été bâti au 11e siècle et a subi depuis plusieurs transformations. Son clocher à bulbe qui date de 1856, est à lui tout seul un chef-d'œuvre architectural du style religieux savoyard et piémontais de la fin du 19e siècle. Les écailles en fer entamé qui l'ont initialement couvert ont été remplacées en 1989 par de l'acier inoxydable pour combattre la rouille qui s'y est installée. Quant au coq et la flèche qui se trouvent à son faîte, ils sont recouverts de feuilles d'or.